Cette augmentation constante depuis les 14 derniers trimestres a conduit davantage de locataires à renouveler leurs contrats.
Les loyers à Dubaï ont augmenté jusqu’à 15 % depuis la mise à jour de l’Indice de Location de la Real Estate Regulatory Authority (Rera) début mars de cette année.
« L’indice de location de la Rera a été mis à jour plus tôt cette année pour refléter les augmentations de loyers, la plupart des quartiers ayant connu des hausses comprises entre 8 et 15 %. Nous avons observé un nombre plus élevé de renouvellements par rapport aux nouveaux baux, les locataires préférant renouveler dans leurs locaux actuels puisque les nouveaux baux restent plus élevés que les renouvellements », a déclaré Prathyusha Gurrapu, responsable de la recherche et du conseil chez Cushman & Wakefield Core.
Les loyers, qui sont 64 % plus élevés que ceux du premier trimestre 2020 avant la Covid-19, ont augmenté de 19 % au deuxième trimestre 2024 par rapport à l’année précédente. Cette augmentation constante au cours des 14 derniers trimestres a entraîné une hausse du nombre de locataires renouvelant leurs contrats.
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Les loyers des villas à Dubaï ont augmenté de 21 % dans la catégorie abordable, de 12 % dans les quartiers principaux et de 1 % dans les quartiers prestigieux, tandis que les loyers des trois catégories dans le segment des appartements ont grimpé de 27 %, 19 % et 14 %, respectivement, au cours du deuxième trimestre 2024. C’est ce qu’indique un rapport publié par Cushman & Wakefield Core jeudi.
Cependant, des signes de modération apparaissent dans les loyers des villas et les ventes résidentielles secondaires, avec des volumes de transactions se stabilisant.
« Nous avons observé une stabilisation relative des loyers des villas dans toute la ville, qui ont augmenté de 13 % d’une année sur l’autre, tandis que les loyers des appartements ont augmenté de 22 % par rapport à la même période de l’année précédente. Nous avons constaté un pourcentage plus élevé de locataires continuant à renouveler, le nombre de renouvellements au deuxième trimestre 2024 ayant augmenté de 14 %. Comme dans le marché des ventes, les loyers dans les quartiers d’appartements de milieu de gamme ont connu la plus forte hausse, tandis que les quartiers prestigieux ont enregistré des augmentations moins marquées », a déclaré Prathyusha Gurrapu.
Gurrapu a ajouté que les quartiers de milieu de gamme et abordables se remettent de bases historiquement plus basses, tandis que le marché prestigieux avait connu des augmentations plus marquées plus tôt dans le cycle du marché en 2022-2023, qui se stabilisent désormais.
« Le marché locatif continue d’être favorable aux propriétaires, avec des loyers en hausse dans l’ensemble, bien que le rythme de croissance ait ralenti par rapport à l’année dernière… Les revenus des ménages ne suivent pas la hausse des loyers, ce qui réduit encore les revenus disponibles », a-t-elle ajouté.
Les villas à Jumeirah Village Circle ont connu la plus forte augmentation d’une année sur l’autre, avec 40 %, suivies de Jumeirah Park (22 %) et des Springs et Meadows (14 %). Cependant, tous les quartiers d’appartements ont connu des augmentations de loyers plus élevées d’une année sur l’autre, les quartiers abordables enregistrant les hausses les plus marquées, notamment Discovery Gardens (32 %), suivi de Dubai Sports City (28 %) et Dubailand (24 %), a-t-elle ajouté.
La responsable de la recherche et du conseil chez Cushman & Wakefield Core a précisé que le marché locatif montrait des signes de stabilisation, le nombre d’annonces locatives n’ayant pas changé de prix étant presque identique au cours de la première moitié de 2023 et de 2024. En fait, elle a déclaré que près de 21 % des annonces locatives au cours de la première moitié de 2024 avaient vu leur prix baisser, contre 17 % au premier semestre 2023.
Selon Cushman & Wakefield Core, les prix de vente dans la ville ont continué leur trajectoire ascendante pour le 16e trimestre consécutif avec une augmentation de 21 % d’une année sur l’autre. « Nous avons observé une modération relative des augmentations de prix dans les quartiers prestigieux, tandis que les quartiers principaux et abordables connaissent des hausses marquées, impactant significativement leur accessibilité », a-t-elle ajouté.
Les prix des ventes en plan primaire sont plus élevés que les prix en plan secondaire dans la plupart des quartiers et projets de Dubaï. Bien que la différence en pourcentage soit encore à un chiffre, cela suggère que les vendeurs ont du mal à aligner les prix originaux et vendent légèrement en dessous de la valeur marchande pour sortir. Cette tendance est à surveiller, car elle pourrait se développer au cours des prochains trimestres avec une offre accrue en plan entrant sur le marché, a ajouté Gurappu.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Khaleejtimes.com